La stèle

Sur la droite du chemin, la stèle en griotte rose de Sost ornée d’une colombe en marbre blanc symbolise l’espoir de paix.
Les matériaux employés rappellent le sous-sol rocheux du pays qui a vu naître et grandir ces valeureux soldats.

La stèle à la colombe

La stèle à la colombe

La stèle, le premier monument

La stèle, le premier monument

La stèle, à droite du chemin

La stèle, à droite du chemin

La colombe, marbre éblouissant de Saint-Béat, détail.

La colombe, marbre éblouissant de Saint-Béat, détail.

La griotte rouge, détail

La griotte rouge, détail

La griotte rouge, traces de barre à mine

La griotte rouge, traces de barre à mine

Trace de barre à mine dans le bloc de roche brut

Trace de barre à mine dans le bloc de roche brut

Contraste des couleurs

Contraste des couleurs

La colombe, détail, contraste des formes

La colombe, détail, contraste des formes

La colombe, détail

La colombe, détail

Un bloc massif de griotte rouge, haut de deux mètres, pesant plus d’une tonne, qui avait été extrait autrefois à 1000 mètres d’altitude dans une carrière de Sost, le village situé le plus au sud de la vallée, se dresse devant le visiteur au détour du chemin qui serpente vers les hauteurs de la montagne. Une colombe aux formes épurées, sculptée dans un marbre éblouissant de blancheur, semble vouloir s’en envoler.

Elle est l’élément marqueur des différents monuments distribués sur le parcours du mémorial. La symbolique est évidente : la colombe c’est l’esprit et la paix, la paix gagnée, la paix préservée.

Le bloc à peine équarri, arraché tel quel à la montagne, abandonné dans la forêt depuis des décennies, péniblement descendu par les hommes d’aujourd’hui ; c’est le corps même du paysage dans lequel évolue le visiteur, le sol rocheux qu’il foule aux pieds couvert d’arbres et de mousses. Ce bloc rappelle le travail quotidien de nombreux habitants de la vallée qui exploitaient  les carrières de marbres rose, blanc noir ou vert. Les traces de barre à mine encore visibles sur sa face attestent des méthodes d’exploitation ancestrales encore en vigueur du temps des poilus.

Autres éléments du mémorial

La borne terminée

La borne kilométrique placée en bord de route, inspirée par celles qui jalonnent la Voie Sacrée entre Bar-le-Duc et Verdun, rappelle le long voyage des soldats qui ont quitté, le plus souvent à pied, leurs villages par les voies et chemins de la vallée pour rejoindre leurs régiments et arriver en colonnes interminables jusqu’aux champs de bataille.

La sculpture en place sur le site

À gauche, en montant, la structure métallique évoque la distanciation entre la stratégie cruelle qu’impose la guerre et le destin tragique des individus. Les cases de l’échiquier se désunissent et se transforment en colombes qui s’envolent dans le ciel.
L’ensemble voudrait inciter le visiteur à élever sa pensée, à réfléchir au vécu de ces hommes et au devoir de mémoire qui leur est dû.

vue partielle de l'alignement des gueules cassées

Le long du mur, les gueules cassées et les textes des élèves du collège figurent on ne peut plus clairement la souffrance et le sacrifice de chacun des combattants.

Un chêne remarquable couvre de son ombre l'échiquier minéral

L’échiquier, formé de dalles composées à partir de granulats des marbres de la vallée, épouse le relief du sol. Le chêne qui semble en jaillir soulève quelques cases.